Ça bavarde les choses

Théâtre / Objets / Musique dès 6 ans

Spectacle tiré du premier texte publié d'Isabelle PAQUET, "Ça bavarde les choses", recueil de poèmes dialogues purement fictionnels.

Des objets prennent la parole et ont en commun le fait d'être "jetables", "à obsolescence programmée", "oubliés". Ils véhiculent des paroles décalées, souvent drôles, politiques en dénonçant la société de consommation mais aussi parfois métaphysiques.

Disponible à partir du printemps 2023 et conçu pour jouer dans tous types de lieux (salle de classe, cours de récréation, scène de théâtre, médiathèque... dans l'espace public ou privé).

50 minutes pour 41 scènes avec 82 personnages/objets. Sur scène, une actrice, un acteur, un musicien prennent la parole pour ces objets de la vie quotidienne, ceux qui ont une durée de vie limitée et qui sont souvent oubliés, méprisés, jetés. Ici ils rayonnent sur le devant de la scène et sont les personnages éphémères mais principaux du spectacle.
Les artistes relayent avec tendresse et humour leurs pensées qui nous invitent à réfléchir sur nos modes de consommation et notre relation au monde.

©Alexandre Boissot

Tournée du 21 au 28 juillet 2023, Communauté de commune Isère Nord

1/5

C’est rare un accomplissement.

Ça bavarde les choses est un spectacle pensé et créé pour un territoire, celui de la communauté de communes du nord Isère : Coll’In. Sept villages ont accueilli en juillet 2023 un atelier d’initiation au théâtre d’objets, duquel sont nées quelques scènes qui ont été jouées par des habitant•es de tout âge (dont des élu•es) en lever de rideau du spectacle.

Ça bavarde les choses est composé d’une vingtaine de scènes où des objets de consommation courante se parlent pour la première et la dernière fois avant de finir à la poubelle (mais laquelle ?). Sur « scène » ces objets qui prennent la parole sont servis par Emmanuel HOUZÉ et Isabelle PAQUET (également autrice et metteuse en scène du spectacle). Hugo AMAND leur offre la musique sans tambour mais avec trompette.
Si ces ingrédients sont nécessaires pour que la grâce espérée affleure, il en ait un autre qui lui permet de se répandre : l’espace. Ici, il fut bord d’étang, grange, parc public, cantine, parking, jardin de cure et préau d’école. Ces lieux définis en opposition aux théâtres sont qualifiés de « non-dédiés ».

Là, spectateur·ices et acteur·ices se voient. Ielles se voient dans la lumière du jour qui tombe, parfois échangent dans de courts dialogues improvisés qui signifient que ce qui se joue ici est unique, impertinent et impermanent.

Parce qu’ici IL N’Y A PAS DE RIDEAU.